Les Hard Gameurs ont roulé leur bosse depuis 11 mois, 52 chapitres incluant le spécial Compil’ 2014 . Un beau succès. L’année 2014 nous a permis de trouver notre public et de roder la formule.
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On doit toujours se méfier des oreilles indiscrètes.
Sur Twitter, on a pas l’espace pour écrire un titre de jeu. On fini par s’habituer aux acronymes. Ici, HoN, c’est Heroes of Normandie et M’44 c’est Mémoire 44 deux excellents jeux de plateau qui nous transportent dans la seconde guerre mondiale sur les plages du débarquement.
Et KoNY c’est King of Tokyo
Entre initiés, c’est correct d’utiliser des acronymes mais c’est drôlement difficile de suivre si on n’est pas informé.. Les HG en savent quelque chose.
Lire les petits caractères , svp
Ce chapitre avait été créé pour souligner un retard de 24h dans la publication d’un dessin sur Gus&Co. L’actualité s’y prêtait bien: le Franc Suisse a décroché à la hausse par rapport à l’Euro en début d’année 2015 et le Rouble Russe avait dégringolé en fin d’année 2014.
Et ça nous fait plaisir de rigoler de Gus comme on l’avait fait au tout début de la saison 1. Ça nous a donné une idée pour sur une série dérivée que nous publierons plus tard sur GusAndCo.
La seconde guerre mondiale n’aura jamais été aussi hard que présentement
Barbarossa est vraiment un drôle de jeu. Jeu de carte basé sur le mécanisme Deck Building, avec une certaine ressemblance à Dominion, mais sur le thème dérivé de la seconde guerre mondiale. Barbarossa emploit des images plutôt saugrenues pour le propos: des personnages féminins au style manga (dé) vêtues en uniforme allemand dans des positions variés et explicites.
Peut être fait pour dans un but de marketing ( ou , puisque le jeu est d’originale japonaise, il y a une nuance culturelle nippone qui m’échappe), ce jeu de carte a suscité rapidement la polémique en occident. Pour ma part, c’est pas réussi, même si le jeu semble avoir une belle mécanique intelligente.
La seule façon de passer par dessus la polémique, c’est de le prendre au second degré. Mais comment ne pas faire croire à ceux qui nous regarde jouer que je ne suis pas en train de reluquer les cartes au lieu de développer une stratégie de deck building?
Malgré que ce jeu soit rayé de ma liste de souhait , il m’a permis de faire un très beau chapitre avec des Hard Gameurs lubriques.
(Vous comprenez maintenant ? )
Il y a une limite à nous fourguer des jeux bas de gamme, on est des Hard Gameurs que Diable !
La folie des éditions de luxe, c’est de saliver à l’apparition d’une version ULTRA de luxe de son jeu favori déjà deluxe, ULTRA limitée d’une édition déjà limitée. On appelle ça: l’ULTIME… mais bon, on chipote, ici.
Les Hard Gameurs parlent de l’édition 10e Anniversaire de Ticket to Ride
J’aime bien les jeux de plateau de bonne facture. Est-ce que je veux me procurer la version deluxe ? Pas vraiment. J’aime les accessoires qui nous plongent dans le thème. Mais est-ce nécessaire? Si je posais la question à l’envers. Est ce que je voudrais d’un jeu de qualité moindre? Non, je veux un jeu solide , agréable à regarder et avec des accessoires représentatifs. Pas un plateau en papier. Je crois que les jeux modernes des dernières années sont déjà de ce luxe, si on les compare à ce qui se fabriquait il y a une quinzaine d’année. Ce qui est proposé, ici ce sont des éditions de Collectionneur. Très raffinés et superbes.
Mais ce n’est pas pour moi tout ça.
Ce jeu de carte nous surprendra toujours
Les Hard Gameurs parlent du jeu Magic ici .
Si je pouvais trouver cette carte rare , je pourrai enfin m’acheter d’autres cartes rares.
Jamais deux sans trois…
Les zombies sont un thème très inspirant. C’est mon troisième chapitre sur Zombicide. Ici, on peut lire le premier, le deuxième et un autre sur Zombie 15’
Les Zombies, c’est malin comme… comme quoi encore?
Le zombie est toujours un thème très fort. Le lapin est un thème moins fort. Ca doit s’annuler ?
Les Hard Gameurs ont déjà joué à Zombicide, ici, (ça fait longtemps, dans les débuts de la saison 1 en 2014 ). Voici une petite suite en clin d’oeil, car on aime bien rire des zombies.
Pas jojo de classer les jeux.
Battleship est un excellent jeu de déduction offrant un très haut niveau d’adrénaline et une dose de réflexion hors du commun. Le mécanisme qui révolutionna le monde à sa sortie, n’a jamais été égalé.
Non sans blague, ce jeu pour enfant n’a que le pouvoir d’égayer les petites têtes blondes ou les vieux cerveaux en quête de repos cérébral. Une sorte de bingo à l’envers, où au lieu d’espérer de piger les bons numéros, il faut espérer ne pas se faire choisir les coordonnées de la position de ses frégates.
J’ai bien aimé ce jeu dans ma jeunesse, il a occupé les froides soirées d’hiver. Pas très difficile à comprendre et malheureusement c’était aussi un des seuls jeux disponibles à l’époque. Les jeux de masse pour enfant n’offraient aucun challenge à l’époque. Ils étaient ciblés pour leur simplicité d’utilisation et répondaient à une demande occupationnelle des enfants pré-adolescent. En vieillissant, on veut autre chose et j’ai malheureusement été conçu trop tôt, avant l’âge d’or des jeux de plateau. J’ai donc connu les pires jeux avant de découvrir ultérieurement des jeux qui me donnaient plus de plaisir ludique.
Si je devait classer Battleship, c’est dans la catégorie des lotto. Ce ne sont pas ces figurines de frégates à la noix qui donnent le ton au thème. Battleship fut « adapté » au grand écran en 2012 (faut pas rigoler, c’est comme si on pouvait adapté Carcassone en série tv populaire ). Le jeu fut créé en 1931,en français on dit la Bataille Navale, parfois appelé Touché-coulé. Il es aujourd’hui en format électronique et décliner sur plateforme numérique et sur le web.
Mes Hard Gameurs, eux resteront dans la catégorie des Hard Gameurs.

En vente dans toutes les grandes surfaces. Je ne vais quand même pas vous pointer vers une critique de blogue ludique ? Non, mais !
Le jeu de l’année, c’est de l’arnaque !
En 2014, le Spiel des Jahres (Jeu de l’année, en allemand) a donné son prix le plus prestigieux pour les jeux de société à « Camel Up ». Certains ludophiles français auraient aimé voir la jeune compagnie éditrice au doux nom bien français de « Space Cowboys», lui ravir ce titre avec leur tout premier jeu « Splendor » ( que les Hard Gameurs ont déjà joué, voir ici). Il en fut autrement car c’est le jeu d’une compagnie Allemande, Eggertspiel ,qui a remporté ce prix, par la suite édité en français par Filosofia.
Splendor est fort joli mais Camel Up , proposant une course de chameaux en Égypte ( oui ,on sait, des dromadaires), a su être le vainqueur par son côté plus familiale . Camel Up est un jeu de pari sportif où les chameaux peuvent s’emboîtent l’un sur l’autre s’ils arrivent sur la même case ( ce qui est amusant car un chameau juxtaposé a droit de se déplacer avec son larbin).
Un jeu de ce niveau n’a pas à être rigoureusement authentique. Exit donc le dromadaire ( car le chameau se retrouve plutôt en Mongolie ) car sa forme ne permet pas la juxtaposition des pièces demandée par le mécanisme. Le réalisme dans les jeux de plateau ne doit pas être pris au sérieux. Il faut parfois s’aligner sur l’imaginaire ( ou les préjugés ) du public. On ne demande pas à un jeu de nous instruire, on veut y jouer . Pour Camel Up, il aurait fallu faire cette course dans le désert de Gobi et avoir une yourte qui propulsant les dés ( et non une pyramide). Mais est-ce important, ici ? Ca frappe moins l’imagination, il me semble…
Le jeu restera une mini-construction de la réalité et non un modélisation très fine, une reproduction schématique de la réalité. Un excellent jeu, par exemple Twillight Stuggle , simule la guère froide. Le mécanisme se colle vachement à la réalité pour ce qui est de la manipulation géopolitique des deux Grands d’après-guerre, mais il en n’est pas moins un jeu, pas une leçon d’histoire. Seuls les wargames aux règles millimétrées peuvent prétendre de nous apprendre du mouvement et des stratégies guerrières au détriment de la fluidité et du temps, bien sûr. Mais on est dans une autre gamme de jeu.
Que les Hard Gameurs soient déçus du manque de réalisme de Camel Up , c’est leur affaire.














