Un pour tous et tous pour un, qu’ils disaient !
Un jeu de Ajax Games , les 3 mousquetaires. (Qui se joue très bien à trois, n’en déplaisent aux HardGameurs )
Un pour tous et tous pour un, qu’ils disaient !
Un jeu de Ajax Games , les 3 mousquetaires. (Qui se joue très bien à trois, n’en déplaisent aux HardGameurs )
Jamais deux sans trois…
Les zombies sont un thème très inspirant. C’est mon troisième chapitre sur Zombicide. Ici, on peut lire le premier, le deuxième et un autre sur Zombie 15’
Les Zombies, c’est malin comme… comme quoi encore?
Le zombie est toujours un thème très fort. Le lapin est un thème moins fort. Ca doit s’annuler ?
Les Hard Gameurs ont déjà joué à Zombicide, ici, (ça fait longtemps, dans les débuts de la saison 1 en 2014 ). Voici une petite suite en clin d’oeil, car on aime bien rire des zombies.
Le virus ludique se propage en Europe. Mais quand la politique s’en empare, le virus devient dangereux.
C’est la première fois que je glisse une allusion politique dans mes dessins. La montée de la droite , surtout celle qui prône le nettoyage ethnique, m’inquiète. On n’a qu’à se rappeler de triste mémoire l’éclatement de la Yougoslavie.
Pandémie est un excellent jeu coopératif où on doit se protéger d’éclosion de 4 virus mortels qui ravageront la planète. Je me suis procuré la version première, mais il est incompatible avec les nouvelles extensions qui ont sorties ultérieurement . Dommage. Les extensions apportent beaucoup au jeu. Elles valent la peine de se les procurer. Il faut juste acheter le jeu de base remasterisé ( ou je crois qu’il y a un set de carte d’upgrade pour permettre de garder la compatibilité avec les extensions).
J’aime toujours les jeux de coop. Les mécanismes sont variés mais finissent toujours de la même manière: le jeu s’effondre sur lui-même et les joueurs perdent. Il y a un facteur temps (ou tour) qui nous oblige à optimiser nos décisions. J’ai étudié le mécanisme de Pandémie, dans sa version de base, et je n’ai qu’un reproche: la fin s’exprime par la dernière prise de carte ou le dernier cube du virus ou un dépassement d’éclosion permis. Au niveau d’immersion thématique, il n’y a pas de raison. Un jeu comme Pandémie devrait finir par la fin du monde: pas par la fin d’un principe mécanique.
Je chipote car le jeu est excellent mais j’aime bien souligner ici que l’adéquation thème et mécanisme n’est pas chose facile à réunir. On parle beaucoup que Flash Point: Fire Rescue utilise une mécanique semblable. Pourtant ce dernier s’explique mieux en partie: trop de feu fait écrouler l’édifice. la limite est en adéquation avec le thème. Pandémie s’arrête si un virus manque de cube. Quid ? Est-ce une limitation matériel qui déclenche la fin du monde ? Que nenni, ça aurait dû être la perte de contrôle du virus qui prolifère sur le globe qui devrait être le critère. Le mécanisme est rodé pour éviter d’éterniser le jeu, je le comprend, mais j’ai le droit de chipoter pour la thématique.
En fait un bon nettoyage ethnique chez les critiques de salon aideraient les auteurs et les éditeurs à mettre de coté des blogueurs polémistes comme moi. Non, mais ! Aller dire que Pandémie a un « petit « défaut ? Y en a qui sont déporter pour moins que ça.
Les Hard Gameurs ont joué à Flash Point ici
Nous assistons à la naissance d’un proto. Le matchup parfait des jeux de société. La fierté d’un Hard Gameur
Le gag avait été pensé un peu avant la création du site BGAN, vitrine sur internet pour les prototypes de jeux de société.
Je l’ai sorti, la journée même de leur mise en ligne officiel du site, quelques jours avant Essen 2014. Je suis sûr que cela les a aider pour la promotion.
Heu en fait , leur site a atteint un niveau stratosphérique de clicks sans mon aide, alors que je me me vautre comme une limace sur une courbe anémique de vues sur mon site. J’ai loupé quelque chose? Ah, ma vielle grand-mère avait raison, « les petits dessins ça nourrit pas une famille, trouve-toi un job, feignant ou alors optimise ton SEO pour maximiser le ROI en dépoussiérant ton PHP ».
Mémé tu m’épateras toujours.
Je me suis amusé à faire un proto , un jour. Je crois que je dois avoir des morceaux égarés dans le fond du garde-robe, entre mes vieux vinyles moisis et mes dessins préscolaires. Je pense que le chien a mâchouillé un bout du plateau et le petit a bavé sur toutes les cartes. Bah! Je ne suis pas doué pour ça…
Les Hard Gameurs sont tout feu tout flamme.
[notphone][/notphone]
[phone]
[/phone]
J’ai eu un peu de difficulté à trancher pour le titre de cette planche.
Le jeu originalement s’appelle Flash Point: Fire Rescue publié par Indie Boards&Cards, mais distribué en français par KIKIGAGNE? au Québec sous le nom de AU FEU: Pompier 911 et redesigné au complet en France par Asmodée, qui l’a alors rebaptisé 18 SOLDATS DE FEU. Comme je me suis basé sur les archétypes américains pour la couleur des pompiers, et comme le titre québécois pouvait ne pas être connu ailleurs qu’au Québec, je me suis contenté de prendre le titre anglais original.
C’est la planche dont j’ai eu le plus de plaisir à faire. C’est aussi la 30e planche et j’ai voulu faire différent. Pour la première fois, de nouveaux personnages interviennent. Je ne crois pas avoir touché mon public, malheureusement. C’est un peu la difficulté du concept des Hard Gameurs: si je colle trop à un jeu et que le public ne le connait pas, le gag peut tomber à plat. Ce jeu, Flash Point, qui s’apparent beaucoup à Pandémie par le mécanisme, propose une collaboration entre plusieurs joueurs incarnants des pompiers pour sauver de la proie des flammes diverses victimes prises dans un building pouvant s’écrouler à tout moment. Que mes Hard Gameurs se retrouvent à vivre cette situation et d’entendre leurs sauveteurs se moquer de leur stratégie sur Flash Point me fait encore rire quand je me relis. Je suis un bon public pour moi même.
La musique adoucit les moeurs stratégiques des Hard Gameurs
Zombie 15’ se joue en 15 minutes puisqu’il est basé sur une trame sonore qui détermine la durée de l’action. Jeu coopératif comme je les aime, ce jeu prend évidement plus que 15 minutes ne serait-ce que pour placer les cartons composant le plateau. Comme pour Zombicide, cette mise en place est un peu pénible , quoi que plus rapide, car il faut suivre la numérotation de placement. Heureusement, si on joue la campagne, on aura pas à tout modifier entre les scénarios.
Le jeu propose bien des défis, et s’il y a des tours en alternance entre les joueurs, elles peuvent se faire très vite car c’est une course contre la montre. On est ici en terrain connu si on a déjà joué à Escape. Mon premier jeu avec CD était Space Alert, qui a fait un hit dès le début. Je suis septique d’utiliser la technologie pour accompagner un jeu de plateau ( je ne serai pas un très grand fan des jeux à réalité augmenté avec iphone ou ipad ). Ici , la trame sonore , pour Space Alert, Escape et Zombie 15’ , est essentielle pour marquer le rythme du jeu. Space Alert est plus abouti à mon sens, les deux autres reprenant plutôt une ambiance sonore pour meubler l’atmosphère ponctué de signaux sonores déclenchant un évènement. À la limite , un décompte avec une clochette aurait pu faire l’affaire (mais, diable, que ça plomberait une ambiance ). Space Alert est plus abouti et tout en transmettant une ambiance , nous donne plusieurs informations. Escape propose aussi un sablier pour remplacer le CD, une bonne idée.
Ce chapitre ne parle pas vraiment de Zombie 15’ mais plutôt de ces jeux à base de CD (et dont les trames sont aussi disponibles en téléchargement gratuit sur le net). L’apport technologique du CD est pour moi une contrainte à vivre pour connaitre une expérience. Je préfère de beaucoup les jeux de plateaux pour leur coté « unplug » , ce qui n’est évidemment pas le cas ici. Mais pourquoi bouder son plaisir quand le jeu est bon. Je ne suis pas dogmatique pour refuser d’y jouer.
Entre Zombicide et Zombie 15’ , il y a une différence? Oui et non. On y casse du zombie. C’est le style qui change. Ambiance sonore, nervosité pour jeter ses dés au plus vite, la campagne pour survivre sur plusieurs scénarios et la possibilité développer une expertise entre les scénarios, font de Zombie 15’ un beau renouveau du genre.
Mais tout ces jeux ont un gros défaut, lorsqu’on emploi un CD: il est bruyant. Puisqu’ils doivent se jouer dans un temps restreint, on y cri, on hurle, on s’appelle à l’aide Ce ne sont pas des jeux qui vont bien dans un café ludique ou un bar à jeu. Encore moins quand l’autre table à coté se concentre pour leur final d’échec.
Tant qu’à moi, si je devais garder qu’un jeu avec un CD, c’est Space Alert pour son coté programmation, ambiance et fou rire.
Sur le même thème
Zombie 15’ se joue en 15 minutes comme « Huit minutes pour un empire » se joue en 8 minutes? :ICI
Les Hard Gameurs jouent à Zombicide ICI
Les Hard Gameurs jouent la stratégie du Small Is Beautifull
Novembre Rouge est le nom du sous-marin Gnome ayant des avaries à répétition. Les marins ont une heure pour courir dans les cursives, colmater brèches, désamorcer ogives nucléaires tout en repoussant le gigantesque Kraken. Ce jeu coopératif se voulait un jeu de poche au départ. Mais comme il peut se jouer jusqu’à 8 joueurs, le concept du minuscule plateau devenait vite gênant. Une version avec plateau plus grand a été publié plusieurs années plus tard, ce qui me semble tomber de soi.
J’avais acheté la version de poche et ce n’est génial comme format. C’est petit et pas très attracteur. Je n’ose pas dire que c’est à cause de ça que ça n’a pas réussi (ah, si , je viens de la dire), car si on est 8 joueurs ,même en se collant beaucoup, on a quand même l’impression d’être loin du plateau.
Le jeu n’a pas eu toute la publicité pour le rendre incontournable dans une ludothèque idéale. J’aime bien les jeux coopératifs et je reconnais que je ne le sort pas souvent au club.
C’est cette planche qui parle pour la première fois du personnage féminin du club: Julie.